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Histoires du Village

Petites histoires Poncéennes!

 

 

Dans notre commune, une station d’élévation des eaux surmontée d’une tour, alimente en eau potable une quarantaine de communes et notamment Dijon. Elle peut produire 80 000 m3 par jour et effectue un traitement qui consiste à filtrer le fer et le manganèse. Plus de cent puits ont été aménagés en bord de Saône dans les années 1930, 1950, 1970 et 1980. Une énorme vanne installée sur une place du village rappelle cette activité.

Côté patrimoine, une petite cloche accrochée au pignon et une croix en bois moderne accolée sur le flanc, permettent d’identifier la chapelle aménagée au XXe siècle. Une croix en fer, située jadis plus bas, près de la bascule locale disparue, a été installée devant le lieu de culte.

La mairie-école également du XIXe siècle, se distingue avec un joli fronton et son ancien magasin à pompes à incendie caché sur l’arrière. Elle voisine l’école de filles qui profite aussi de fenêtre ornementées.

     

C’est aussi au XIXe siècle qu’un barrage à aiguilles fut construit sur la Saône, remplacé en 1995 par un ensemble plus moderne implanté une dizaine de mètres en aval. La rue du Bac elle, rappelle que l’on pouvait traverser ici autrefois et jusqu’en 1950 à l’aide de la “plate”, un bac actionné à main d’hommes. En 1944, les Allemands ayant détruit les ponts lors de leur retraite, une partie des troupes du Maréchal de Lattre de Tassigny franchit le fleuve grâce à lui. Une centaine de mètres en aval, on remarque d’énormes anneaux scellés dans un mur.

                   

Caché dans son parc, le château, n’est qu’une maison de maître “Belle Époque” calée en bord de Saône. Sur le petit pont voisin, un médaillon rappelle la hauteur d’eau de la crue de 1982.
À l’ouest, on trouve toujours une maison de passage à niveau de la ligne de Gray à Chalon-sur-Saône.

Deux moulins s’activaient jadis sur le territoire de la commune ainsi que la laiterie Rabier qui produisait crème, beurre et fromage, dont la célèbre cancoillotte et le “Petit Poncey”.
Du côté des traditions, les enfants se “faisaient beaux” pour Mardi Gras, puis le lendemain, se recouvraient de paille. Appelés les “Peuts”, ils partaient noyer monsieur Carnaval dans la Saône.
André Beuchot

 


 

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